LES INTERVENTIONS > Sur les seins > Les corrections de ptôse avec implants
Le sein est en gros une structure conique constituée à l’intérieur par la glande mammaire, recouverte à l’extérieur par la peau et chapeautée à son sommet par la plaque aréolomamelonnaire pigmentée, élastique et contractile.
Si la glande détermine le volume du sein, la forme proprement dite est tributaire du positionnement de ce volume et de ses rapports avec la peau.
Le sein normalement ne crée pas une saillie arrondie dans sa partie supérieure, le mouvement naturel à ce niveau dessine une pente douce qui remonte légèrement pour projeter le mamelon vers l’avant. La partie inférieure du sein est par contre galbée du bord inférieur de l’aréole jusqu’au sillon sous mammaire.
L’effet de seins pigeonnant s’il est agréable à la vue dans un décolleté n’est pas du tout souhaitable la poitrine nue, car correspond à une inversion de l’aspect naturel du sein. La saillie des quadrants supérieurs est obtenue par le soutien gorge qui appuie et soulève la glande vers le haut.
Le positionnement du volume et son homogénéité est donc un élément capital sur lequel vient se mouler parfaitement la peau.
La parfaite adaptation contenant /contenu procurera la belle forme.
certaines très anciennes et complètement dépassées, d’autre plus récentes et ambitieuses, mais quatre faits sont bien établis :
Il s’agit de seins dont la glande a disparue après deux ou trois grossesses et dont la peau distendue par ces mêmes grossesses aggrave encore la désadaptation contenant/contenu.
Si l’excès cutané n’est pas très important il peut être compensé par la mise en place d’une prothèse seule. Par contre si la ptôse est trop importante l’implant unique sera insuffisant et une plastie cutanée deviendra nécessaire.
Il n’est pas souhaitable de mettre l’implant le plus volumineux possible pour tenter absolument de compenser l’excès cutané.
La poitrine risque alors d’être très grosse et toujours aussi tombante.
Il vaut mieux choisir l’implant mammaire le plus adapté, le mettre en place comme pour une augmentation simple, et faire la plastie cutanée pour corriger la ptôse.
Dans tous les cas les deux interventions faites dans le même temps opératoire ne communiquent pas.
La prothèse est mis en premier dans sa loge qui est refermée, ce qui signifie que pendant tout le temps de la plastie cutanée l’implant est parfaitement protégé et jamais exposé.
La plastie cutanée laissera soit une cicatrice péri aréolaire simple soit associée à une verticale courte. La taille des seins augmente.
Les seins quelque soit la situation de départ peuvent après l’intervention apporter une grande satisfaction.
L’intégration des prothèses se fait petit à petit, le temps que la réaction à corps étranger s’organise complètement. Les seins qui peuvent être tendus au début s’assouplissent progressivement. Les patientes oublient vite qu’elles portent des implants mammaires.
En cas de prothèses les inconvénients découlent des implants eux-mêmes. Rétraction péri prothétiques, ruptures, rotations surviennent dans 4% des cas.
Les cicatrices des plasties cutanées quand elles sont réduites à la zone du sein ne sont plus un inconvénient majeur. Si elles ne sont pas parfaitement fines elles peuvent toujours être corrigées sous anesthésie locale en ambulatoire sans aucune difficulté.
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